Notaires sûrement et pour longtemps !
Diminuer le coût de son crédit n'est pas une chose aisée, surtout s'il est déjà souscrit. Mais tout n'est pas perdu ! Vous pouvez toujours abattre certains atouts au moment de la signature de l'offre et après.
Quand il s'agit de négocier son prêt au départ : il faut montrer "patte blanche" ! La bonne impression se fera non seulement au travers de vos revenus, mais aussi de votre capacité à épargner. Si vous avez une situation budgétaire saine, cela vous permettra de négocier de meilleurs taux. La "cerise sur le gâteau" reste, évidemment, l'apport personnel.
Le courtier en prêts est, selon vous, celui affichant les meilleurs tarifs. Alors, comparez ! Le recours à un courtier peut vous faire diminuer considérablement le coût total de votre crédit. Il va tout négocier à votre place (et mieux que vous) en obtenant une exonération des frais de dossier, une diminution du taux…
Avant d'accepter de signer une offre de prêt, les banques demandent aussi que vous souscriviez une assurance emprunteur. Elle vous protège en cas d'invalidité, d'incapacité, de décès ou de chômage. Votre banquier ne manquera pas, à cette occasion, de vous proposer "un contrat maison". Sachez que vous avez une autre option : la délégation d'assurance. Vous pouvez ainsi réaliser jusqu'à 60 % d'économie sur le coût total de l'assurance du prêt ! En cas de refus de la banque, depuis janvier 2018, dans le cadre de la loi SAPIN 2, il est possible de renégocier, voire de résilier votre assurance, chaque année à la date anniversaire du prêt. La balle est donc dans votre camp !
BON À SAVOIR !
Les banques préfèrent une personne avec de petits revenus et une certaine capacité d'épargne, plutôt qu'une avec des revenus plus conséquents mais sans effort d'épargne.
Pour faire baisser le coût du crédit, n'hésitez pas à négocier les frais de dossier (voire l'absence de frais si vous êtes un bon client). Essayez aussi de vous faire exonérer de pénalités de remboursement anticipé, car cela peut vite chiffrer. Les conditions de transférabilité de votre prêt sont aussi à aborder. Dans l'hypothèse de l'achat d'une nouvelle résidence principale, cela peut vous permettre de conserver les conditions de taux, d'assurance…
Voyez avec votre banquier pour faire une comparaison entre les différentes garanties proposées. Contrairement à une idée reçue, une hypothèque ne coûte pas forcément plus cher qu'une caution mutuelle. Hypothèque, privilège de prêteur de deniers, caution, caution hypothécaire, cautionnement mutuel : faites votre choix !
Stéphanie SWIKLINSKI